Pascale DESRUMAUX, Professeure de psychologie du travail et des organisations, Université de Lille (directrice de thèse),
Lionel DAGOT, Maître de conférences, HDR, en psychologie sociale et du travail, Université de Paris 8 (rapporteur),
Nathalie LIONET- PRZYGODZKI, Professeure de psychologie sociale, Université de Lille 3 (examinatrice)
Guadalupe MANZANO GARCIA, Maître de conférences en psychologie sociale, Université de la Rioja, Espagne (examinatrice),
Pascal MORCHAIN, Maître de conférences en psychologie sociale, Université de Rennes 2 (examinateur),
André NDOBO, Professeur de psychologie sociale, Université de Nantes (rapporteur),
Sabine POHL, Professeure de psychologie du travail et des organisations et de la consommation, Université Libre Bruxelles (examinatrice).
Résumé du projet de thèse: Dans le domaine de l’évaluation des personnes, outre le repérage de la recrutabilité, la valeur sociale accordée à une personne est estimée sur la base de deux dimensions que sont l’utilité et la désirabilité sociale. La première renvoie à sa valeur marchande et la seconde à ses qualités relationnelles (Rohmer & Louvet, 2011, 2012).
Parmi les évalués, les personnes en surpoids ou obèses font l’objet de discrimination. En effet, elles sont perçues comme étant malodorantes, paresseuses, vulnérables et inefficaces (Flint et al., 2016). Ces discriminations dépendent du sexe des postulants et du type sexuel du poste, les femmes étant jugées plus sévèrement que les hommes (Flint et al., 2015, 2016).
Outre le fait de privilégier des personnes au poids standardisé, des études ont montré que la motivation intrinsèque fait l’objet d’intérêt croissant en entreprise, au détriment de celle extrinsèque (Cassignol-Bertrand, 2006).
A ce jour, la littérature s’est essentiellement centrée sur la relation entre poids et jugement des candidats durant l’embauche. Aucune étude n’a utilisé la motivation comme variable modératrice de cette relation, pourtant elle pourrait constituer un potentiel facteur d’influence.
L’objectif de notre thèse est de tester les effets conjugués du poids, du sexe et de la motivation des candidats sur le jugement de valeur et de recrutabilité pour deux postes, celui de technicien de laboratoire (masculin) et celui d’infirmier d’état (féminin)tout en tenant compte du contexte culturel(France -Gabon).