Séminaire axe Justice et Travail "Articulating face recognition and intergroup contact".

Séminaire d'axes
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Séminaire de l'axe Justice & Travail le jeudi jeudi 5 mai 14h - 16 h en Zoom

Titre : Articulating face recognition and intergroup contact.
Colin Tredoux, University of Cape Town
It is now well known that several hundred people have been falsely imprisoned in the United States on the basis of mistaken eyewitness identification, and later exonerated. African American men make up a disproportionate number of these cases, and most of the misidentifications have come from witnesses of another group. The difficulty in encoding and recognising faces from another group, long demonstrated and researched in Psychology laboratories, thus has disturbing real-world consequences. A number of theories try to account for this phenomenon, and all place the notion of intergroup contact at the centre of such explanations. However, few attempt to understand the micro-genesis of the recognition difficulties,or the role of demography and segregation in its provenance. I will report some work with collaborators in Toulouse and Cape Town that tries to 'articulate'  these micro- and macro- factors. This work ranges from studies of eye movements in first occasion intergroup contact, to the role of contact avoidance in the provenance of face recognition bias, all the way through to a meta-analysis of the own group bias in face recognition.


Titre : Articulation de la reconnaissance des visages et du contact intergroupe.
Colin Tredoux, University of Cape Town
Il est désormais bien connu que plusieurs centaines de personnes ont été emprisonnées à tort aux États-Unis sur la base d'une identification erronée par un témoin oculaire, puis innocentées par la suite. Les hommes afro-américains représentent un nombre disproportionné de ces cas, et la plupart des erreurs d'identification ont été commises par des témoins d'un autre groupe. La difficulté à encoder et à reconnaître les visages d'un autre groupe, longtemps démontrée et étudiée dans les laboratoires de psychologie, a donc des conséquences inquiétantes dans le monde réel. Un certain nombre de théories tentent de rendre compte de ce phénomène, et toutes placent la notion de contact intergroupe au centre de ces explications. Cependant, peu d'entre elles tentent de comprendre la microgénèse des difficultés de reconnaissance, ou le rôle de la démographie et de la ségrégation dans leur origine. Je présenterai des travaux réalisés avec des collaborateurs de Toulouse et Cape Town qui tentent d'articuler ces facteurs micro et macro. Ces travaux vont de l'étude des mouvements oculaires lors d'un premier contact intergroupe, au rôle de l'évitement du contact dans l'apparition d'un biais de reconnaissance des visages, en passant par une méta-analyse du biais de groupe dans la reconnaissance des visages.


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